Photobox imprime nos bonheurs
Cet article inaugure une nouvelle catégorie, celle de cas d’entreprises.
J’ai choisi Photobox car elle est en hypercroissance continue (plus de 15% de croissance) depuis 6 ans malgré la crise. Belle performance !
Témoignage de son DG Sébastien Rohart : « En ce moment, je vis pratiquement dans mon usine. Pendant la période des fêtes, la production ne s’arrête pas, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, grâce à un accord avec les organisations syndicales ». Performance d’équipe donc !
En quelques années son entreprise est devenue le leader français de la création d’albums photos à partir de photos numériques. « Novembre et décembre représentent 40% de notre chiffre d’affaires », souligne Sébastien Rohart.
« Les albums sont uniques : nos clients les créent sur notre site internet et les personnalisent à leur goût ». Du sur-mesure. « Ca les chinois ne
savent pas faire. Ils peuvent fabriquer un même produit à un million d’exemplaires, mais pas des millions de produits à un exemplaire ». Etre conscient de ses forces, ça donne de l’énergie !
La diversification continue : « aujourd’hui on peut pratiquement imprimer des photos sur n’importe quel support : des mugs, des calendriers, des toiles, des coques d’iphone, de sous-vêtements. Jusqu’à la cellulose alimentaire à mettre sur un gâteau d’anniversaire. »
Résultat en 2012 : progression de 20% du chiffre d’affaires.
Dans l’atelier de production de 4500m² à Sartrouville (Yvelines), où travaillent 300 salariés, les machines fonctionnent au maximum de leurs capacités. « Les fichiers de nos clients arrivent sur des imprimantes high-tech à un million d’euros pièce » explique le directeur général.
Chaque jour 5 millions de photos numériques sont transférées sur des kilomètres de papier spécial.
« Je me considère comme le banquier des actifs émotionnels de mes clients, résumé Sébastien Rohart qui, dans une autre vie, travaillait ans le secteur bancaire. Ils nous confient leurs photos qui sont majoritairement des moments heureux ». Après avoir été imprimés, les clichés sont
stockés dans les serveurs. « Ils sont à l’abri, chez nous, nos clients peuvent les retrouver facilement ».
Il y en a deux milliards à ce jour.
Largement inspiré d’un article paru dans le Ouest-France 24-25 décembre 2012
Publié dans la Catégorie Cas d'entreprise - 3 janvier 2013